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Exclure au nom de l'inclusivité

  • Photo du rédacteur: Lisa Noa Zbinden
    Lisa Noa Zbinden
  • 11 déc. 2024
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 20 déc. 2024


Aujourd’hui, l’inclusivité s’est imposée comme la nouvelle tendance.


Théoriquement, on dit qu’il faut inclure tout le monde, dénoncer la stigmatisation, lutter contre toutes formes de discrimination, laisser coexister plusieurs vérités.


Pratiquement, ce n’est pas le cas.


Cette inclusivité est conditionnelle.

Elle ne s’applique pas à ceux·celles dont les points de vue sont jugés conservateurs, d’un autre temps, problématiques et/ou discriminants.


Au nom de l’inclusivité, on exclut, on ‘cancel’ systématiquement les personnes qui refusent d’adopter une certaine grille de lecture du monde. On les étiquette, les range dans des boîtes, les diabolise - s’assurant à tout prix que leur voix ne soient pas entendues.


C’est un phénomène que j’observe notamment dans les sphères militantes. Pour être appelée ‘féministe’, il faut obligatoirement cocher une série de cases. Gare à celles qui oseraient penser différemment. Elles desserviraient la cause, feraient honte aux luttes féministes, et seraient même un danger pour la société.


Étant moi-même chrétienne, mes positionnements sur des questions relatives au genre ne sont plus jugés entendables, acceptables dans la major partie des milieux féministes.

Aux yeux de beaucoup, je ne mériterais probablement même pas le titre de féministe.


J’apprends à faire la paix avec cela, aussi difficile soit-il. Si le prix à payer pour être incluse est le renoncement à mes valeurs cela n’en vaut pas la peine.


Dans le climat actuel, je dois choisir, jour après jour, entre mon envie de plaire, d’être acceptée et aimée et la mission qui m’a été donnée de refléter Jésus.


 
 
 

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